Aucun dieu. Aucune excuse.
Pas de trône dans le ciel. Pas de miséricorde automatique. Pas de « je suis comme ça parce que » qui tienne. Il n’y a que toi. Ton reflet. Tes actes. Et le bruit sourd que ça laisse dans les murs.
Tu veux une force supérieure ? Apprends à te lever sans aide. Tu veux du pardon ? Commence par ne plus refaire. Tu veux qu’on t’aime ? Commence par te supporter toi-même en silence.
Le monde ne te doit rien. Et surtout pas du réconfort. Pas un badge. Pas une échappatoire stylisée à ton manque de volonté. La réalité ne flatte pas. Elle forge ou elle broie. Toi, tu choisis ce que tu veux devenir entre les deux.
Pas d’œil cosmique pour valider ta plainte. Pas de ciel pour applaudir ton chaos émotionnel. Pas de script sacré pour justifier ta mollesse. Ce que tu fais — tu le portes. Ce que tu ne fais pas — tu l’assumes.
Tu souffres ? Très bien. Souffre debout. Souffre comme une bête libre, pas comme un outil qui pleure. Tu veux être entendu ? Crée quelque chose qui résonne. Tu veux qu’on te respecte ? Fais en sorte d’être redouté — ou admirable. Mais n’exige jamais ce que tu n’as pas conquis.
Pas de croix. Pas de karma. Pas de pardon prémâché. Juste une maxime : si tu tombes, tombe avec style. Mais relève-toi comme un sabre.
Et si ça te semble trop dur ? Alors sois honnête : tu n’es pas fait pour ça. Retourne vers tes dieux de plastique. Tes mantras auto-tunés. Tes refuges faits de likes et d’oreillers.
Mais ne salis pas ce nom. Ne dis pas « sataniste » quand tu cherches un thérapeute avec des cornes. Ne dis pas « liberté » quand tu refuses d’être jugé.
Car ici, on ne demande pas qu’on nous aime. On demande à voir si tu tiens debout — quand il n’y a plus rien à quoi se raccrocher que ta propre colonne vertébrale.
Aucun dieu. Aucune excuse. Rien que le feu. Le choix. Le poids. Et toi.
Arashi « Wanderer » Ryō
(Hōrō-sha)
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Je suis membre actif de la Church of Satan. Mes propos n'engagent que moi : je ne parle pas au nom de l'organisation.
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