Le blog irrévérencieux et les propos tranchants d'un Sataniste francophone, membre actif de la Church of Satan.
samedi 26 juillet 2025
Aucun dieu. Aucune excuse.
vendredi 25 juillet 2025
Zatoichi, la lumière de minuit
mercredi 23 juillet 2025
... parce que Satan me l'a ordonné !
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Je suis membre actif de la Church of Satan. Mes propos n'engagent que moi : je ne parle pas au nom de l'organisation.
mercredi 2 juillet 2025
Oui, non, et autre chose...
(Métaphore technologique et aéronautique pour approcher la perspective de la troisième voie.)
Il fut un temps où des hommes très sérieux déclaraient que l’humanité ne volerait jamais.
Trop lourde. Trop terrestre.
Le genre de vérité qui vieillit bien… jusqu’à ce que quelqu’un la fracture.
En face, il y avait les rêveurs.
Des plumes. De la toile. Des ailes d’espoir et des clavicules b risées.
Ils se lançaient du haut des falaises en priant pour des courants ascendants.
La plupart ont appris la même chose : la gravité ne négocie pas.
Deux camps.
Deux convictions.
L’un disait jamais.
L’autre disait regardez les oiseaux.
Aucun n’a vu l’avion arriver.
Car lorsque les frères Wright ont lancé leur squelette de bois et de toile en 1903,
ils ne donnaient raison ào personne.
Ils faisaient autre chose, tout simplement.
Premier vol :
37 mètres en 12 secondes.
À peine le temps pour un sceptique de formuler une objection.
Un siècle plus tard,
un Airbus A380 soulève ses 575 tonnes après avoir avalé 4 000 mètres de piste —
un continent de béton,
pour une cathédrale de masse, avec pour décor d'arrière-plan les structures d'une mégapole d'acier et de verre.
Mais ce n’était pas le sommet.
Juste la démonstration.
Car entre le murmure du tissu
et le rugissement logistique du long-courrier,
il y eut un soupir supersonique —
un prédateur d’élite en postcombustion et parfum.
Concorde.
Mach 2,
avec champagne.
Volant à 18 000 mètres d’altitude,
de Paris à New York en moins de 3h30.
Le seul appareil qui ressemblait à une insulte chuchotée
à la fois au temps et à l’économie.
Ce n’était pas de la production de masse.
C’était du désir en précision.
Une machine qui ne s’excusait pas d’être inutile.
Seulement d’être en retard.
Elle n’a pas duré.
Mais elle a existé.
Et parfois —
c’est tout ce qui compte.
C’est là que la perspective de la troisième voie commence.
Pas entre oui et non.
Mais dans la faille entre les deux.
Pas dans le compromis.
Mais dans le refus des termes.
Elle ne débat pas.
Elle construit.
Elle ne proteste pas.
Elle déclenche.
Et lorsque la technologie parle,
elle ne crie presque jamais.
Elle dit simplement :
« Essayons autre chose. »
C’est ainsi que l’on a obtenu le X-15.
Pas de marketing.
Pas de consignes de sécurité.
Juste une flèche noire suspendue sous une aile,
alimentée par le feu et le mépris de la limite.
Il ne décollait pas —
il était lancé.
7 274 km/h.
108 km d’altitude.
Pas de retour pour les cœurs faibles.
Il a fendu le ciel.
Pas pour transporter.
Mais pour voir si la vitesse elle-même pouvait céder.
La technologie se moque de qui avait raison.
Elle se moque de qui était le premier.
Elle se demande ce qui fonctionne —
et ce qui pourrait fonctionner autrement.
Alors la perspective de la troisième voie observe l’argument s’effondrer —
battement d’ailes contre fatalisme —
et ouvre calmement le sas.
Pas de plumes.
Pas de sermons.
Juste de la poussée.
Pas de verdict.
Seulement de la vélocité.
Pas de croyance.
Mach 6,7.
Et pendant que les fidèles de l’ancienne logique
rédigent une nouvelle pétition
pour réglementer les escaliers roulants et les reflets de lune,
la perspective de la troisième voie allume la mèche,
trace une trajectoire,
et disparaît.
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