Pour celles et ceux qui refusent de s’agenouiller devant le mensonge !
1. Je revendique la souveraineté de mon esprit.
Nul dogme, nulle institution, nulle morale importée ne dictera ma pensée.
Je suis le premier et le dernier juge de ma conscience.
2. Je choisis la lucidité plutôt que le confort.
Je préfère la vérité qui brûle à l’illusion qui endort.
Le monde n’est pas fait pour me protéger, mais pour être compris et traversé.
3. Je reconnais mes désirs comme des forces, non comme des fautes.
Ce que je veux ne me condamne pas.
Ce que je nie me détruit.
Je transforme mes pulsions en direction, ma volonté en mouvement.
4. Je n’adore aucun maître — parce que je connais déjà la mécanique du pouvoir.
Ceux qui prêchent la pureté veulent dominer.
Ceux qui prêchent l’humilité veulent des serviteurs.
Je refuse les chaînes, même dorées.
5. Je pratique la responsabilité radicale.
Mes actes m’appartiennent.
Mes erreurs aussi.
Je préfère porter mes choix que subir ceux des autres.
6. Je démasque les systèmes qui prétendent “aider” pour mieux contrôler.
Le salut imposé est un piège.
La vertu obligatoire est une prison.
L’ordre qui interdit de penser n’est qu’un chaos déguisé.
7. Je choisis l’individu avant la foule.
Les masses jugent vite, pensent lentement et oublient tout.
L’individu, lui, peut créer, transformer, transcender.
Je privilégie la conscience à la conformité.
8. Je cultive la joie terrestre sans honte.
Le plaisir est une célébration de l’existence, pas un crime.
Le corps est un temple qui n’a pas besoin de prêtre.
9. Je fais du rire une arme contre l’absurde.
Rire, c’est briser la tyrannie du sérieux creux.
C’est refuser d’être dressé par la peur.
C’est dire : je vois votre illusion — et je n’y crois pas.
10. Je suis mon propre rituel.
Chaque geste est un choix.
Chaque pensée est une signature.
Chaque jour est un acte de création - ou de renoncement.
Je choisis la création.
11. Je ne cherche ni salut ni pardon : je cherche la cohérence.
Je ne me disculpe pas, je m’assume.
Je ne m’excuse pas d’exister.
Je trace ma ligne dans la cendre et je marche dessus.
12. Je célèbre la vie parce qu’elle est finie.
C’est la finitude qui donne sens à la flamme.
C’est le temps limité qui rend l’instant précieux.
C’est la mort qui rend la volonté vivante.